• ... la semaine !

    En effet, je viens de le vivre pour la première fois de ma vie cette semaine.
    "Missionnée" pour le boulot (voire estampillée bouche trou mais je n'épiloguerais pas), me vlati pas partie lundi de bon matin à la capitale.
    J'ai le droit à la 1ere classe et je commence à tirer quelques conclusions dès 7h30 du mat' : s'il y a des beaufs en 2nde, il y a de sacrés vieux goujats en 1ere. Tu préfères toute ta vie ... non j'arrête là.
    L'endroit où je vais bosser est à Bagnolet (so charming). Mon hôtel est dans le 10ème. Arrêtons nous 2 minutes sur ce bon vieux campanile. Le personnel est fort aimable au demeurant mais les couleurs choisies par le groupe sont vraiment à chier (c'est le cas de le dire). Couleur des portes : caca mou liquide, moquette du même acabit avec les bonnes vieilles tâches qui vont bien. Les murs blancs passés (trop de clopes), le plafond noirci au niveau de la bouche d'aération et les bons vieux rideaux assortis au dessus de lit à carreaux verts ! Mmmm un régal pour les yeux ; juste pour finir les chiottes collées au mur si bien que tu te vois dans l'obligation de faire ça de travers. Bref ! Pas bien grave mais ça rend le séjour moins agréable, à moins que cela soit fait pour te forcer à sortir et aller découvrir la ville la nuit. Heureusement pour moi j'ai quelques potes qui vivent ici et donc ça m'a permis de faire un peu abstraction de la pénibilité de mon boulot la journée. Mais le plus fatiguant, c'est le métro. Celui que tu prends le matin pour aller bosser : 7bis, une station puis le 2 jusqu'au cimetière et enfin le 3 jusqu'au terminus. Quand t'as de la chance tu mets trente minutes. Quand t'en as moins tu mets trois quart d'heure. Et tu fais pareil le soir. Ce n'est évidemment pas une nouveauté. Je savais tout ça. Mais là je me suis bien rendue compte que je ne pourrais pas vivre à Paris. A moins de ne pas y travailler (idée à creuser quand même). Ce sentiment de solitude ne m'a pas quitté et je n'avais en tête que ces paroles de chansons "De ces endroits où les solitudes se multiplient dans la multitude". Tant de gens au mètres carré et tellement de solitude. Quand mon train a quitté la ville et s'est retrouvé arrêter sur la voie en pleine cambrousse, j'ai vu pas la fenêtre ces étendues vertes immenses et pour la première fois depuis le début de ma semaine, je ne me suis plus sentie seule. Comme quoi, j'ai encore pas mal de choses à apprendre sur moi.


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  • Fin de mon week end à Paris où j'ai retrouvé mes copines Ch. et Ma.
    Balades dans le 20ème, à Belleville, rue des Pyrénées. Déjeûner au Zéphir le samedi midi (très très sympa) et théâtre au Faubourg du Temple vers 20h30 pour voir Amours et Chippolatas, une comédie de Jean-Luc Lemoine. Le titre fait peur, l'affiche aussi, c'est vrai. On se dit que ça va être un gros vaudeville bien lourd. Et puis la première demie heure écoulée, on s'y fait et on commence à bien se marrer. Certaines répliques sont cinglantes. Et les rires de personnes dans le public sont communicatifs et on se paie une bonne tranche de rigolade. C'est pas la pièce de l'année mais on passe un bon moment.
    Diner ensuite sur les quais Saint Martin dans un bistrot parisien nommé La Marine, je crois. Nettement moins bon et nettement moins sympa que la Fée verte même si c'est un peu le même style. Après avoir descendu une bouteille de Corbières 2005 à 2 (Ch. ne boit pas), on se dit qu'on va rentrer doucement à l'appartement. Ch.a acheté le printemps dernier un superbe T3 (parquet, boiserie, cuisine équipée à Paris. Ch. bosse pour une ONG. Rien à voir avec le médical. Ca concerne plutôt les droits des réfugiés. Sa prochaine mission : Le Sri Lanka. Elle va monter un bureau là-bas pour la nouvelle ONG pour laquelle elle travaille maintenant. Elle attend son visa. Ma., elle, habite le pays basque et est en train de retaper, avec son chouchou, une ruine. Aujourd'hui, dimanche, brunch (très très à la mode) à opéra, au starcooker qui vient d'ouvrir (plutôt très bobo et pas hyper bon). On y a retrouvé Benj. On s'est raconté nos petites histoires, nos petites vies. Et puis j'ai repris mon train en fin d'après-midi.

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  • Par moment, j'ai la trouille. Le truc qui me prend au bide et au coeur. Et je cogite.
    Peur de mourir. Peur de perdre les gens que j'aime. Peur de tomber malade. Peur de quitter cette vie.
    C'est absolument banal. Et bête. Aussi. C'est sûr. Je le sais. Après. Parce que maintenant ce n'est que ma vérité. Il n'y a que ça.
    Dans ma chair. Dans ma tête. Dans mon ventre. J'entends mon sang battre contre mes tempes. Celui qui me rappelle que je suis en vie. Que j'ai de la chance. Mais que cela n'aura qu'un temps. Pour moi et pour celles et ceux que je chéris tant. Mon équilibre dans ce monde.

    Je vais probablement - encore une fois -oublier ce moment d'angoisse profond. Le temps. L'amour. Les occupations. Les nouveautés. Les vacances. L'été. Les voyages. Le boulot. Les week ends. Tout ce qui nous fait un peu plus oublier notre condition de mortel.  Jusqu'à ce que ...

    Ce n'est pas être cynique que d'avoir peur.
    C'est simplement toucher la réalité l'histoire d'un instant.


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  • Où quand un pot de fleur tente de passer un coup de fil ...

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  • Je ne sais toujours pas qui est cet homme là ...

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